Nous avons suivi un nouveau et très intéressant webinar proposé par le Dog Training College (U.K.) au sujet de l’olfaction (webinaire qui vous est toujours accessible, payant).

Entre autres informations (très!) techniques : les chiens ont jusqu’à 300 millions de récepteurs olfactifs, alors que nous n’en avons que 6 millions.
Là où nous interagissons avec le monde au travers de nos yeux majoritairement, les chiens interagissent avec leur environnement grâce aux odeurs.
Nous n’avons pas accès au monde qu’ils perçoivent, nous ne sommes même pas en mesure d’imaginer à quoi ressemble ce monde.
La mine d’informations que les chiens récoltent grâce aux molécules odorantes ne nous est absolument pas accessible.
Nous sous-estimons, de ce fait, à quel point certaines émotions et certains comportements peuvent être fortement corrélés aux odeurs perçues.


La portion du cerveau d’un chien dédiée au traitement des informations olfactives est 40 fois plus grosse que la nôtre et représente environ 41% de leur cerveau !
Laissez vos chiens flairer, c’est important pour eux pour analyser ce qui les entoure, pour prendre confiance dans leur environnement.
Et soyons encore une fois humbles : nous ne pourrons sans doute jamais expliquer, et difficilement modifier, les réactions et comportements d’un chien liés à des informations olfactives.
Par exemple : le composé méthyl-p-hydroxybenzoate est secrété par les chiennes en chaleur et augmente fortement l’excitation des mâles. Or, ce composé est utilisé dans de nombreux produits cosmétiques.
Posons-nous alors la question, quand un mâle veut chevaucher systématiquement une personne : cet ingrédient est-il présent dans son produit douche, sa crème de jour, son shampooing, son parfum…?
Si oui, est-il tout simplement pertinent d’envisager un travail de modification comportementale pour ce chien avec cette personne ?